La baie d’Along
La rosée immobile
a surpris les oiseaux rares
Et les jonques fragiles
Glissent entre les nénuphars
les nénuphars
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les parfums les couleurs et les mettrages de soie
Font rêver les jeunes filles qu’ont des larmes qu’on ne voit pas
Qu’on ne voit pas
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les coolies costauds
portent des colis postaux
Et moi je suis dans vos lits
Les oiseaux dans le ciel si pur chantent quelque mélodie
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les beautés en sari et les voiliers en sa ronde
Les marchands en passant everibody song a song
Sing a song
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les pommiers sont en fleur
Et les femmes chantent en coeur
Les cascades bondissent
Dans le jardin des ibis et des iris
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les coolies costauds
portent des paquets si haut
Que leurs maîtres sont inquiets
Je ne sais plus dans quelle lit j’étais
Ni quel air elle nous chantait
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Et les soeurs du couvent tapent dans leurs mains flétries
Pour chasser les oiseaux qui volent dans les bols de riz
Les bols de riz
De la baie d’Along
De la baie d’Along
Et partout dans le monde
Les enfants refont des rondes
Et des salauds immondes
Viennent pour y poser des bombes
Poser des bombes
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
a surpris les oiseaux rares
Et les jonques fragiles
Glissent entre les nénuphars
les nénuphars
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les parfums les couleurs et les mettrages de soie
Font rêver les jeunes filles qu’ont des larmes qu’on ne voit pas
Qu’on ne voit pas
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les coolies costauds
portent des colis postaux
Et moi je suis dans vos lits
Les oiseaux dans le ciel si pur chantent quelque mélodie
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les beautés en sari et les voiliers en sa ronde
Les marchands en passant everibody song a song
Sing a song
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les pommiers sont en fleur
Et les femmes chantent en coeur
Les cascades bondissent
Dans le jardin des ibis et des iris
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Les coolies costauds
portent des paquets si haut
Que leurs maîtres sont inquiets
Je ne sais plus dans quelle lit j’étais
Ni quel air elle nous chantait
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along
Et les soeurs du couvent tapent dans leurs mains flétries
Pour chasser les oiseaux qui volent dans les bols de riz
Les bols de riz
De la baie d’Along
De la baie d’Along
Et partout dans le monde
Les enfants refont des rondes
Et des salauds immondes
Viennent pour y poser des bombes
Poser des bombes
Dans la baie d’Along
Dans la baie d’Along

J’adores l’univers de ce grand Monsieur… J’aimes sa tendresse, sa tristesse, son regard juste sur le monde. Il y a chez lui un côté décalé que l’on retrouve aussi d’une certaine manière (différente) chez Philippe Katerine. Mais je préfères Vassiliu (et de loin!). Pourquoi? J’en sais rien! Peut-être la voix. Cette voix chaude qui vous parle de la Baie d’Along et de ces filles qui ont des larmes qui l’on ne voit pas. De la France et de ses Français qui font tous cuit cuit (comme Jean Marie!). De l’amour, de l’amitié…Bref Vassiliu c’est un sacré grand bonhomme.
Larsen
Je crois que tu as quasi tout compris sur ce merveilleux bonhomme! Merci!